Comment je suis redevenu salarié ?
Dans l’article précédent, je vais ai raconté pourquoi je suis devenu freelance.
Retour aux sources
Nous sommes donc en 2018, je suis de retour dans mon sud-ouest adoré, la tête pleine de projets et le besoin de me ressourcer tant les deux dernières années ont été éprouvantes.
Je viens donc de relancer Darkseed et je passe beaucoup de temps à m’intéresser au marketing web.
Malheureusement mes objectifs de croissance (très rapide et optimistes,je l’avoue) n’ont pas été au rendez-vous et la trésorerie de la société commence à se tendre malgré le fait d’avoir réduit au maximum ma rémunération.
Back on a mission
Je remets donc mon CV sur internet et coup de bol on me propose une mission courte (4 mois), en mi-temps, d’administrateur système Linux pour E.Leclerc dans le sud-ouest.
Je dis coup de bol parce que ça m’évite de devoir repartir dans une grande ville et que la perspective du mi-temps (8h à midi, du lundi au vendredi) m’a laissé croire que j’allais pouvoir faire avancer mes projets les après-midi.
Au final ça a été plus compliqué que je ne l’avais imaginé, que ce soit par les 200 kms quotidiens à parcourir, par le fait de faire l’aller dans la nuit noire en évitant les animaux sauvages et qu’au final j’aurais fait cela pendant 7 mois et non 4.
Enfin la mission terminée, nous voilà au printemps 2019, la trésorerie de la société allait bien mieux et je pouvais me recentrer à 100% sur mes projets en gardant une rémunération la plus faible possible.
Je me remets la tête dans Darkseed, je diversifie l’offre, la croissance est toujours là mais assez faible au final. Je travaille sur d’autres projets sous la pression d’une nécessaire rentabilité rapide.
Malheureusement encore une fois je n’atteindrais pas mes objectifs, la croissance est là mais toujours pas suffisante, la trésorerie est faible, je repars en mission. Cette fois-ci, pas le choix, je m’exile à Paris pour l’été, enfermé à Bercy au ministère des finances.
La liberté d’esprit
De retour chez moi dans mon sud-ouest, je mets les bouchées doubles, je décroche des petits contrats en parallèle de mes projets et ceci me permet de tenir jusqu’au mois de février 2020 en ayant un salaire bas.
Là j’arrive à saturation de la situation, je consacre énormément d’énergie à ma société et je n’arrive pas à faire croitre les choses autant que je le voudrais.
Je prends surtout conscience d’une chose que j’ai trop longtemps occultée.
Construire des projets avec la nécessité de générer un chiffre d’affaire élevé très rapidement pour pouvoir continuer à se rémunérer faiblement est clairement contre-productif.
Parfois les choses s’alignent dans la vie et de fil en aiguille me voilà reparti chez Orange, cette fois-ci en CDI et sur la côte d’Azur. Je respire enfin, je perçois un salaire 3 fois plus élevé que ce je ne me versais et je peux travailler sur mes projets en parallèle, l’esprit libre de toute pression financière.